Dès son premier ouvrage, La Maison du peuple (1927), Louis Guilloux a évoqué son enfance bretonne, marquée par la figure d’un père cordonnier et militant socialiste de la première heure, demeurant ainsi fidèle à ses origines populaires. Il serait pourtant réducteur de le ranger parmi les écrivains populistes des années vingt. Le Sang noir (1935) en atteste : ce chef d’œuvre l’a placé d’emblée parmi les plus grands romanciers de son temps. Cette peinture terrible d’une ville de l’arrière en 1917 est une plongée sans concessions dans les tourments de la condition humaine. Du Pain des rêves (1942) à Coco perdu (1978), Louis Guilloux a poursuivi cette évocation du monde moderne gagné par la souffrance et le désespoir. Nous aborderons cette œuvre d’une grande intensité qui a su sonder la complexité du réel et témoigner des troubles de l’histoire contemporaine.

Sommaire de la conférence :
1 – Une enfance pauvre à Saint-Brieuc
2 – Un adolescent dans la Grande Guerre
3 – Les débuts littéraires : de La Maison du peuple (1927)
à Angélina (1934)
4 – Le Sang noir (1935) : le roman de la maturité
5 - Dans la tourmente de l’Histoire
6 - Du Jeu de patience (1949) aux Batailles perdues (1960) : un renouveau romanesque
7- De La Confrontation (1968) à Coco Perdu (1978) : vers une écriture épurée

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pour lire le compte-rendu résumé de la conférence proposé par Anne-Marie Kermorgant , cliquez sur l’icone

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