Désignant avant tout, jusqu’au XVIe siècle, la faute d’une puissance publique qui accepte les opinions (religieuses) dissidentes, la tolérance est aujourd’hui le nom d’une impérieuse vertu politique et individuelle. C’est cette inversion de valeur que l’on se propose de parcourir, en recherchant les raisons avancées pour justifier la tolérance, rejeter la non-tolérance durant les cinq siècles qui nous séparent de la Réforme. Ces raisons invoquent l’ordre, l’utilité, la liberté ; les trois types d’arguments s’enchevêtrent, s’opposent ou s’accordent , sans jamais convaincre quiconque de tolérer ce qui est intolérable…

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